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En 1971 Arthur Hailey publiait Detroit le grand roman de l'automobile. 

Dès la première page l'auteur aborde un thème qui fait écho à l'actualité : celui de la voiture propre.

Il peut paraître curieux de passer de Printemps silencieux, virulente dénonciation des pesticides, à Détroit qui, malgré le regard lucide et critique de son auteur, reste une ode à l'automobile. En fait on peut être convaincu qu'il faut revoir de fond en comble nos modes de vie et de production - qui nous mènent droit dans le mur - et être en même temps admiratif de ce que l'homme a été capable de construire.

La voiture propre selon le grand "critique de l'automobile" Emmerson Vale pourrait être aussi bien à vapeur qu'électrique...

Arthur Hailey enchaîne avec une conférence de presse, la visite d'une usine de montage où une grève menace après qu'un contremaître ait appelé "boy" l'un des ouvriers noirs, les (dures) conditions du travail à la chaîne, les courses automobiles, les concessionnaires, la mafia, etc...

On le voit ce roman-dossier brosse des thèmes variés sans jamais s'éparpiller et avec fluidité à travers une galerie de portraits hauts en couleurs et, comme toujours chez Hailey, une touche de sensualité et un soupçon de sexe !

 

Bien avant Thomas Wolf (le Bucher des vanités), qui vient de nous quitter, Arthur Hailey n'avait pas son pareil pour nous faire pénétrer dans les coulisses d'un monde à part...

Tag(s) : #Journal de lecture
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