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Après Claude Simon (en 1985) le prix nobel de littérature a été de nouveau décerné à un auteur français : Jean-marie Le clézio. Je connaissais Claude Simon avant son nobel et j'avais lu 2 ou 3 livres de lui (Les Géorgiques, la Route des flandres...). Proche du Nouveau roman (Robbe-grillet), il était aussi un héritier de William Faulkner. Son écriture, faite de phrases longues, envoûtantes, m'avait fait une forte impression et m'avait influencé ("Ou peut-être, après avoir frappé un premier coup, épouvantée elle-même, l'Histoire s'accordait-elle un répit, repoussait (à la façon de ces assassins débiles s'attardant après boire pour se donner du courage) le moment à partir duquel les fracas de milliers de maisons s'écroulant, les morts d'enfants par mllliers (et par milliers de miliiers), les hurlements d'hommes et de femmes torturés par milliers de milliers, ne compteraient pas plus que la quotidienne ration de faits divers, d'accidents de la route ou de meurtres de voyous"). Ouf !  
Quant à Le Clezio, je n'ai lu de lui que son premier Le procès-verbal mais c'est un livre qui m'a marqué, comparable à la Nausée de Sartre ou à L'étranger de Camus. J'aime bien le personnage. Je me suis toujours dis qu'il fallait que j'en lise d'autres... 
Tag(s) : #Journal de lecture
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