Au niveau mondial, "Entre 1990 et 2005, le pourcentage de pauvres est passé de 42% à 25%.
L'essentiel de ce recul est venu de la Chine communiste, grand vainqueur de la mondialisation libérale, où le taux de pauvreté a fondu de 60% à 16% (de 683 millions à 208 millions de personnes).
Une extinction du paupérisme (...) aux effets vertueux multiples, qu'il s'agisse de la hausse du taux de scolarisation ou de l'accès à l'eau salubre, de la baisse du nombre d'enfants travaillant ou de la mortalité maternelle."
Et tout ça grâce à la croissance.
"Le Brésil vise plus de 6%, ce qui permettrait d'ajouter quelques millions supplémentaires aux 31 millions de Brésiliens qui sont sortis, en sept ans, "d'une pauvreté abjecte" pour reprendre la formule du président Lula". (Pierre-Antoine Delhommais ; Le Monde 6-7 juin 2010).
Se pourrait-il que le philosophe André Comte-Sponville ait raison ? "Le capitalisme tel qu'il fonctionne actuellement crée déjà un cercle vertueux. En deux cent ans il a massivement bénéficié à la collectivité". (Problèmes Economiques ; 28 avril 2010).