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Le 5ème ange de la mortSon nom sonne moins familièrement aux oreilles que ceux, par exemple d'Harlan Coben, Michael Connelly ou John Connoly pourtant James Patterson est, parait-il, l'auteur de thrillers le plus lu au monde.

J'ai longtemps pensé que ce qui plaît au plus grand nombre ne pouvait pas être de qualité. Pourtant Sébastien Danchin, auteur d'une Encyclopédie du Rhythm & Blues souvent citée ici, a bien, parmi ses critères de sélection des artistes, retenu celui-ci : "palmarès sur les hit-parades". Et, pour rester dans le domaine musical, le Guide du Tube de Marc Toesca de 1987, montre, si besoin est, que le succès rime bien souvent avec la qualité.

 

Il fallait donc aller y voir de plus près.

 

Au départ on jurerait que c'est une femme qui écrit. En fait il y a bien une plume féminine, celle de Maxine Paetro. Je lisais Maxime aussi j'ai d'abord cru à un duo masculin. James Patterson écrit souvent ses livres à quatre mains...

 

Il fallait sans doute impérativement une femme, puisqu'il s'agit d'une enquête du Women Murder Club, constituée de quatre copines : Yuki, l'avocate, Claire, la légiste, Cindy, la journaliste...et Lindsay Boxer, lieutenant de police. C'est elle qui dit "je".

Sur le quatrième de couverture elle est appelée Lindsay Baker...

 

A San francisco elle enquête sur un duo de meurtriers en série qui violent et trucident des jeunes filles qu'ils habillent ensuite de vêtements hors de prix et installent à la place du mort dans des véhicules de luxe « empruntés ».

 

Dans le même temps la mère de son amie Yuki meurt à l'hôpital suite à une erreur médicale. Ce n'est pas la première et d'ailleurs un procès ne tarde pas à s'ouvrir, à l'initiative de Maureen O'Mara, qui représente les familles de plusieurs autres victimes. Il s'agit donc aussi d'un roman "procédural".

 

Mais s'agit-il vraiment d'erreurs médicales ?

 

Je vous laisse le découvrir. Si cette lecture a été plutôt agréable, c'est tout de même un roman assez léger, manquant de profondeur, qu'on pourrait qualifier de "livre de plage", vite lu, vite oublié.

 

A sa décharge cependant on peut noter un style fluide, une certaine liberté de ton, facilitée par le fait que l'histoire est racontée à la première personne.

Tag(s) : #Polars
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